Comment j’ai vaincu ma peur de parler en public

Comment j’ai vaincu ma peur de parler en public

Comme évoqué dans l’un de mes articles précédents, la peur bien utile en cas de danger peut devenir un véritable handicap quand il s’agit d’avancer dans la vie. Et ce, dans le milieu professionnel ou dans la vie personnelle. Dans mon cas, je suis persuadée que si je n’avais pas réussi à surmonter deux d’entre elles, ma vie aurait été très différente. Plus morne, plus triste et sans saveur. Pourquoi je te raconte cela ? Et bien tout simplement pour te montrer que nos peurs n’œuvrent pas toujours pour notre bien et qu’elles te font parfois passer à côté du bonheur ou de la réussite. Voici l’un de mes témoignages, en espérant qu’il te poussera à oser à ton tour affronter tes peurs, notamment la peur de parler en public.

Comment j'ai vaincu ma peur de parler en public
Image par mohamed Hassan de Pixabay

Etes-vous glossophobe ?

Mais qu’est-ce que la glossophobie ?

Et bien, c’est tout simplement la peur de parler en public.

Et comme beaucoup, j’en étais atteinte.

Car je te l’ai sûrement déjà dit : je suis une ancienne timide maladive.

Enfant, je ne parlais pas ou peu.

Mes parents m’ont ainsi raconté qu’une institutrice s’était inquiétée auprès d’eux. En effet, elle prétendait n’avoir jamais entendu le son de ma voix.

Peur de parler en public : petite fille timide
Image par Luidmila Kot de Pixabay

Et cela ne s’est pas amélioré avec le temps. Ainsi, à l’adolescence, je rougissais, baissais les yeux, transpirais et arrivais à peine à bafouiller quelques mots en réponse. Il suffisait pour cela que l’on s’intéresse à moi.

Et c’était un véritable cercle vicieux.

En effet, j’avais l’impression de passer pour une idiote et je stressais encore plus les fois suivantes. Il y a certainement plusieurs raisons à cette timidité. Par exemple, ma famille recevait peu et nous vivions en pleine campagne. Ma vie sociale était donc essentiellement limitée à l’école. De plus, mes parents étaient relativement stricts. C’est bien car cela apporte certaines valeurs essentielles mais cela a parfois quelques conséquences sur la confiance en soi.

En tout cas, quelle qu’en soit l’origine, je considérais cette timidité comme un véritable handicap.

La timidité, un véritable handicap

Un handicap dont j’ai pu mesurer encore plus l’importance quand je suis arrivée dans le monde professionnel. J’en avais déjà bien souffert lors de ma soutenance pour mon BTS. Mais j’allais découvrir que ce n’était rien en comparaison de ce qu’on allait me demander dans le milieu du travail.

Tout d’abord, laissez-moi remettre un peu de contexte pour comprendre la pression qui était sur mes épaules à cette époque.

Après l’obtention de mon diplôme, me voici à la recherche de mon premier emploi.

Et ce, avec énergie. Non pas que j’étais pressée de me lancer mais mes parents n’étaient pas du genre à me laisser traîner à la maison. Tous les jours, je devais être levée au plus tard à 7 heures, m’être rendue à l’ANPE (Pôle Emploi) et avoir envoyé des CV et lettres de motivation. Et je devais rendre des comptes régulièrement. Attention : mes parents n’étaient pas des tortionnaires mais ils étaient aussi exigeants avec moi qu’ils l’étaient avec eux-mêmes.

Mais, malgré cela, impossible de trouver un poste, même en intérim ou dans d’autres métiers.

Curriculum vitae
Image par Coffee Bean de Pixabay

Un premier emploi difficile à trouver

Et cela a duré ainsi pendant presqu’un an au bout duquel le Pôle Emploi m’a proposé d’intégrer un Club de chercheurs d’emploi. L’objectif affiché était d’aider les chômeurs à trouver un emploi. Néanmoins, vous travaillez également pour eux car vous faites du démarchage auprès des entreprises. Et vous rencontrez des interlocuteurs auxquels vous présentez les CV des membres du club et les « produits » de Pôle Emploi.

Et c’est ainsi qu’au bout de quelques mois, j’ai répondu à une annonce et trouvé mon premier emploi. Enfin !

Bon, un salaire de misère qui ressemblait davantage à une prime pour stagiaire (65% du SMIC) et des heures supplémentaires non payées le soir. Et le travail le samedi ne l’était pas davantage.

Mais j’avais un travail… et donc moins de pression de mes parents.

Et je peux vous dire que ce travail, même si la rémunération était en-dessous du minimum légal, je ne voulais pas le perdre. J’avais tellement eu de mal à le trouver. Alors je travaillais du mieux que je pouvais sans me plaindre.

Mais travailler dur ne suffit pas toujours

Hôtesse de l'air dans un avion
Image par Lukas Bieri de Pixabay

En effet, un jour, ma responsable eut l’idée de monter un sketch pour la soirée qui suivrait la réunion annuelle organisée un samedi à Deauville. Et elle voulait que je participe car le thème du sketch était en lien avec mon activité.

Mon rôle ?

En fait, je devais jouer une hôtesse de l’air montrant les consignes de sécurité et ce, devant 300 personnes !

Et j’ai compris que je n’avais d’autre choix que d’accepter. La bonne nouvelle ? Et bien je n’avais aucun mot à prononcer. Néanmoins, je n’en menais pas large.

J’ai tout fait mécaniquement, sentant à la fois le regard des spectateurs et de mon manager.

Et vous vous demandez peut-être ce qui s’est passé après ?

Et bien rien du tout. Il ne s’était rien passé. La terre ne s’est pas écroulée sous mes pieds et personne ne s’est moqué de moi. En fait, les gens ont été plutôt sympas avec moi. Et même ma responsable semblait satisfaite car tout s’était bien passé et le message semblait avoir atteint son objectif.

Cela vous semble dérisoire ?

Pourtant, cela a changé quelque chose en moi.

En effet, l’année suivante, ce n’est pas ma responsable qui m’a demandé de remonter sur scène.

Ce sont des collègues qui l’ont fait. Certes, je n’avais que quelques mots à dire. Mais j’avais un nouveau challenge. En effet,  cette fois-là, j’ai dû réaliser en plus un play-back et danser sur une chanson des Spices Girls (Wannabe).

Et j’ai accepté. Cela s’est encore bien passé.

Alors, l’année suivante, j’ai été heureuse de participer à nouveau et de prendre le micro.

peur de parler en public : chanter sur scène
Image par iloarca de Pixabay

Je sais que cela semble étrange pour une timide maladive

Mais comme chaque fois cela se passait bien, je gagnais en confiance et ma peur s’estompait.

Et cette confiance nouvellement acquise m’a bien aidé dans plusieurs domaines.

En effet, c’est ainsi que j’ai également accepté, par la suite de chanter seule devant un public lors d’un stage de chant. 70 personnes étaient présentes ce soir-là. Et pression ultime, mes parents étaient venus assister au spectacle.

Mais cela ne s’est pas arrêté à la sphère du privé et du spectacle.

Ainsi, lors de mon troisième emploi, j’ai réalisé plusieurs sessions de formation devant des publics de 80 personnes ! Et j’ai également animé des réunions devant des managers du Comité de Direction !

Certes, je n’étais pas toujours au top mais les quelques écueils de parcours ne signifiaient plus grand-chose. Car, en ce qui me concerne, j’avais compris qu’ils ne me remettaient pas en cause. Il fallait juste que je sois à l’écoute des demandes et que je corrige quelques éléments pour les fois suivantes.

Et aujourd’hui, même s’il m’arrive encore d’être mal à l’aise, voire d’être impressionnée, ma timidité et ma peur ne me paralysent plus.

Mais qu’en aurait-il été si j’avais refusé la première fois ?

Aurais-je parcouru le même chemin ? M’aurait-on fait confiance pour prendre certaines responsabilités dans le domaine professionnel ?

Et bien, en ce qui me concerne, j’en doute. Je serais encore certainement cette petite souris essayant de se cacher dans un trou.

Alors qu’affronter ma peur m’a permis de grandir.

Dans le milieu professionnel mais pas uniquement.

Car la confiance en soi dans un domaine permet souvent d’en acquérir dans d’autres. En effet, je lui dois certainement d’avoir également osé affronter une autre peur au moins aussi forte : la vie sentimentale.

Mais c’est une autre histoire que je vous conterai certainement un jour.

En attendant, je vous propose quelques astuces ici qui m’ont aidée à être plus à l’aise dans la prise de parole en public.

Astuces pour limiter sa peur lors de la prise de parole en public

Imaginer son public nu 😁

Ca n’a pas marché pour moi. Et d’ailleurs, je n’ai pas vraiment essayé. Car imaginer des collègues ou responsables nus aurait plutôt tendance à me mettre mal à l’aise.

Néanmoins, j’en comprends l’idée qui est certainement de désacraliser le public.

Il est composé de personnes comme toi et moi. Rien de plus et rien de moins.

La préparation en amont

S’il n’y avait qu’une chose à retenir, ce serait celle-là. En effet, si tu es bien préparé, une bonne partie du stress te sera enlevée.

Le cahier des charges

La première chose est de demander le « cahier des charges ».

Quelle est la demande, le besoin ?

J’entends par là l’objectif de l’événement, le message à retenir, le type de public, le nombre de personnes invitées, la durée…

En effet, ta présentation dépendra de tous ces éléments. Tu ne vas pas t’adresser de la même façon au reste du service qu’aux membres d’un comité de Direction. Et puis, cela t’aidera à choisir, par exemple, le lieu, le type de présentation et le matériel nécessaire.

Une méthode qui peut t’aider : le questionnement QQOQCCP (Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi).

peur de parler en public : demander le cahier des charges pour comprendre l'attente du public - QQOQCP
Image par Gerd Altmann de Pixabay

L’appropriation du message

Cet exercice n’est pas toujours simple quand on n’en a pas l’habitude.

En effet, il faut savoir prendre en compte un certain nombre d’éléments : le formalisme demandé, le type de public, le matériel sur place…

Mais pas question pour autant de s’oublier pour autant. En effet, pour être plus naturel et à l’aise, il faut que le message te ressemble un minimum.

Car même si le public est exigeant, il n’attend pas pour autant des mots de plus de trois syllabes ou d’être noyé sous les informations…

Généralement, il suffit te de répondre à la demande, d’être factuel et précis et de mettre quelques illustrations et sources.

Et le meilleur moyen d’être naturel, s’il y a une présentation projetée sur écran, est d’y limiter le nombre d’informations au strict nécessaire (idées principales).

D’une part, cela empêche les personnes de lire sans écouter.

Et d’autre part, cela nous évite de lire uniquement ce qui est écrit au risque d’endormir le public.

Et autre avantage, le message est plus facile à adapter en cas d’impératifs ou d’aléas. Ainsi il m’est ainsi arrivé de devoir écourter mon intervention après un retard pris par un autre intervenant. J’ai donc dû choisir les informations les plus pertinentes. Et c’est nettement plus aisé quand seules les informations principales sont présentes.

Faire un test

Un temps d’intervention a dû t’être communiqué. Et ta présentation doit bien entendu tenir dans le temps imparti, sachant qu’il te faudra certainement y inclure d’autres paramètres. Je pense, par exemple, au temps laissé aux questions/réponses mais également aux aléas qui pourraient réduire ton temps d’intervention.

Je t’invite donc à faire un test pour voir si ton message tient bien dans le temps alloué.

Tu peux également demander en amont l’avis d’autres personnes « éclairées ». Le demandeur, une personne qui a connu le même public…

Et si tu as la chance de pouvoir tester le matériel de la salle dans laquelle tu te trouveras, c’est encore mieux. Ainsi, quand j’étais la première à intervenir, j’arrivais généralement dix minutes avant dans la salle pour me préparer et me connecter au matériel présent.

Dupliquer les sources de présentation

Disque dur, clé USB, version papier…

Quand je me préparais à animer une réunion, j’avais toujours prévu plusieurs sources de ma présentation. Il m’arrivait même d’envoyer la présentation en amont. Cela peut sembler exagéré mais cela me permettait de m’y rendre plus détendue. Et cela plaisait aux participants qui savaient de quoi il retournerait et pouvaient donc se préparer en conséquence.

peur de parler en public : la préparation sur différents supports
Image par Photo Mix de Pixabay

Pourquoi autant de précautions ?

Tout simplement l’expérience. En effet, j’ai souvent multiplié les incidents les premières fois. Informatique ou réseau qui ne fonctionne pas et un contenu trop important et précis pour être retenu de tête. Imagine que tu te retrouves avec une vingtaine de paires d’yeux fixés sur toi. Tu sais que tes interlocuteurs ne sont guère patients car ils ont un emploi du temps chargé. Et toi, tu es là complètement désemparé car rien ne fonctionne.

Alors effectivement, rien ne t’oblige à prévoir autant de précautions mais avoir un plan B n’est jamais de trop, crois-moi.

Pendant la présentation

Respirer et sourire

Quelques respirations profondes permettent de retrouver un rythme cardiaque plus posé.

Et le sourire ?

Que dire du sourire sinon qu’il a un pouvoir magique ? Comme je l’ai déjà évoqué, il permet de se sentir mieux et il détend également ton auditoire.

Se rappeler que nous avons une bonne raison d’être là

Si tu en es là aujourd’hui, c’est qu’au moins une personne t’a fait suffisamment confiance pour te le demander. Au moins une personne a jugé que tu étais prêt.

En effet, aucune personne saine d’esprit ne te le demanderait dans le cas contraire.

Car ta « prestation » aura également un impact sur elle.

Alors on oublie toutes nos croyances limitantes et on y va !

Ecrire pour se donner une contenance

peur de parler en public : écrire pour se donner une contenance
Image par Jerry Kimbrell de Pixabay

C’est un formateur qui m’avait donné cette astuce pour un oral.

Et cela a fonctionné.

Je notais la question posée au tableau.

Il y avait trois intérêts à cela.

Tout d’abord, cela me donnait une contenance.

Ensuite, cela me permettait de m’assurer que j’avais bien compris la question. Ainsi, les membres du jury pouvaient m’arrêter avant que je ne parte dans un hors sujet total.

Et enfin, je ne pouvais pas l’oublier malgré le stress.

Pas de « euh, vous pouvez répéter la question ? ».

Et je déroulais ainsi mon plan sur ce même tableau.

Résultat : quand le jury me posait une question, je répondais et je reprenais ensuite le fil sans problème.

S’appuyer sur les visages « amis »

L’un des conseils qui est régulièrement donné est de balayer la salle du regard.

Il est vrai que cela peut permettre de repérer les assentiments ou les incompréhensions.

Mais ce n’est pas toujours simple car, les premières fois, nous avons plutôt tendance à soit regarder nos chaussures, soit nous accrocher au message à l’écran comme à une bouée de sauvetage.

Alors pour nous aider à regarder le public, il est parfois plus aisé de commencer par des visages familiers ou amicaux.

Cela permet de prendre un peu plus d’assurance et d’avoir le courage qui nous manque encore pour nous lancer.

Et après ?

Ta présentation n’a pas été parfaite ?

C’est tout à fait normal.

Tout d’abord, nous sommes souvent très sévères envers nous-mêmes.

Et puis, il y a toujours quelques petits points à améliorer, même chez les plus grands orateurs.

Mais avant ça, regardons ce qui s’est bien passé.

En effet, nous avons tendance à passer rapidement dessus pour nous focaliser sur le reste.

Pourtant, si tu es anxieux comme moi, tu auras tendance à imaginer tous les pires scénarios.

peur de parler en public : anxiété permettant d'envisager tous les scénarios
Image par Ulrike Mai de Pixabay

Deux points positifs en faisant cela.

Tout d’abord, tu auras sans doute tout anticipé ou presque et tu as donc peu de chances d’être surpris.

Et ensuite, cela sera certainement mieux passé que prévu.

En effet, combien de tes scénarios catastrophes se sont-ils produits ?

Alors puisque nous nous sommes infligé une telle souffrance en amont, nous méritons bien de nous arrêter sur ce qui s’est bien passé.

Car cela fait du bien et ce sont des points que nous pourrons répéter la prochaine fois.

Et ce qui est améliorable nous servira tout autant (sujets à approfondir, attentes du public…).

Car tout est bon à prendre dans de telles expériences, comme je l’explique ici.

En conclusion, que faut-il retenir ?

La première chose à retenir est qu’à force d’affronter ta peur, quelle qu’elle soit, elle diminue et ne te paralyse plus. Ainsi, sans devenir l’orateur de l’année, à force d’intervenir en public, tu seras de plus en plus à l’aise.

Le deuxième point est qu’une bonne préparation t’enlèvera une bonne dose d’anxiété. Cela passe par bien comprendre le cahier des charges demandé, adapter le message aux participants et à l’événement, penser à l’aspect logistique (matériel…), relire sa présentation et pourquoi pas s’entraîner …

Ensuite, troisième point, avoir confiance car si nous sommes là, c’est qu’au moins une personne a pensé que nous serions compétents dans cette mission. Alors on sourit et on est enthousiaste. Et on s’appuie au besoin sur des visages amis pour (re)trouver énergie et assurance.

Et quatrième point, après l’intervention, nous prenons le temps de savourer ce qui s’est bien passé. Car nous avons le droit de nous sentir fiers de nous. Après tout, 55% de la population a peur de parler en public. Et nous, nous avons réussi affronter cette peur ! We are the Champions !


Et toi, as-tu déjà eu l’occasion de prendre la parole en public ?

Et dans ce cas, quels seraient tes conseils ?

Ou as-tu d’autres peurs ? Quelle est la tienne et as-tu réussi à l’affronter ? N’hésite pas à m’en faire part via les commentaires ci-dessous.

Et si tu n’as pas encore réussi, inutile de paniquer ou d’avoir honte !

Car nous sommes nombreux à souffrir au moins d’une peur.

Et c’est d’ailleurs pour cette raison que d’autres blogueurs se sont également donné pour mission de témoigner sur le sujet. Et ce grâce à Delphine du blog « Guérir l’anxiété et les crises d’angoisses » qui a eu la bonne idée d’organiser un carnaval d’articles. Le thème : « Ce jour où j’ai surmonté ma peur ».

L’article récapitulatif rassemblant l’ensemble des articles est d’ailleurs déjà disponible ici.

Et si le sujet de l’anxiété t’intéresse mais que tu t’y perds dans les nombreux ouvrages, je t’invite à te rendre ici. Delphine s’y est donné pour défi de résumer 52 contenus sur le sujet.

Et si tu as des questions ou des remarques, n’hésite pas à me contacter via les commentaires.

Je te répondrai sans faute.

Au plaisir de te lire.

A bientôt.

Sophie

9 Comments

  1. Merci pour cet article dans lequel je me retrouve! Chaque spectacle à l’école me stressait! Puis mes exposés pendant mes études! Et enfin mes interventions en entreprise! Et à force de le faire, de pratiquer, de voir que cela pouvait bien se passer, on finit par gagner confiance en effet! La respiration en amont et la visualisation m’aident beaucoup.

    1. Sophie Willocquet

      Merci Delphiane pour ton retour. Je découvre actuellement la visualisation avec le Morning Miracle, une routine matinale que je mets en place depuis quelques jours. J’avoue que je n’avais jamais essayé. Il y a encore quelques années, j’avais plutôt tendance à faire de la visualisation négative (imaginer les pires scénarios qui me menaient à l’échec). Puis j’ai compris que mes peurs ne devaient pas être une excuse et que la majorité des scénarios négatifs n’arrivait jamais. J’écoute toujours mes peurs mais je les utilise simplement pour me préparer au mieux. Au plaisir.

  2. Merci pour ce partage d’expérience et les conseils que tu apportes.
    Je me suis retrouvée dans ta description de grande timide. Et félicitations pour avoir passé ce cap ! Comme tu dis, il faut se lancer… Après tu dois être tellement fier 🙂
    Je vais aussi prendre mon courage à deux mains (le module 3 approches…les vidéos, ou ma plus grande peur de la formation !)

    1. Sophie Willocquet

      Merci Sophie. Aussi surprenant que ce soit, on pense rarement à se féliciter à moins qu’une personne extérieure nous le fasse remarquer. Et là, on se dit : « C’est vrai, je peux être fière ». Depuis que je tiens mon petit journal où j’inscrit tous mes « kiffs », cela m’apparaît plus facilement. Je pense que nous progressons tous mais que nous avons davantage tendance à nous arrêter sur les obstacles et les échecs. Je suis certaine que tu te débrouilleras bien avec tes vidéos. N’hésite pas à m’envoyer le lien. Je suis déjà curieuse. A bientôt.

  3. Très très bel article Sophie ! Personnellement je pense vraiment que la chose la plus importante (loin devant toutes les autres) est le fait de « passer à l’action » ! D’ailleurs c’est ce que tu sous-entends quant tu écris « à force de l’affronter »… Ce que j’aime bien faire pour relativiser, outre cela, ce n’est pas d’imaginer mon ou mes interlocuteurs nus, mais c’est d’imaginer que je regarde la planète terre de l’espace… ça me fait relativiser un max l’importance de mes échéances 🙂 Merci pour ce partage très personnel !

    1. Sophie Willocquet

      Merci Nicolas. Cela me touche. Tu as raison, passer à l’action est essentiel. Pour cela, il m’est arrivé de ne pas me donner le choix. Par exemple, je communique autour de moi sur un délai. Ou alors je fixe le rendez-vous avec la personne que je n’ose pas approcher… J’aime ton idée d’imaginer le tout vu de l’espace. Nous sommes si minuscules à cette échelle. De même qu’un événement désagréable est parfois une simple poussière dans une vie, dont on ne se rappellera plus. Au plaisir.

  4. Hello !
    Ancienne (grande, très grande) timide, je me retrouve dans les réactions que tu décris.
    Imaginer son public nu ne fonctionne pas, je confirme (ahaha). En revanche, éviter de regarder les yeux des personnes pendant un discours et diriger son regard sur le front (comme ça, ils ne se rendent pas compte d’où le regard se pose) m’a beaucoup aidée pour ne pas être déstabilisée lors des oraux.
    La suite est venue petit à petit, en me confrontant un peu plus chaque fois aux oraux et surtout grâce à mes diverses immersions à l’étranger.
    Top ton article !

    1. Sophie Willocquet

      Merci Caroline. J’avais effectivement entendu parler de cette technique mais je ne l’ai jamais essayée. C’est vrai que l’immersion à l’étranger est un véritable défi ! J’ai été fille au pair pendant quelques mois. Imagine ma panique quand, dès mon arrivée, la mère m’a laissée dans la voiture avec ses enfants le temps de quelques courses. Je ne comprenais strictement rien à ce qu’ils me disaient. Je me suis alors dit « mais qu’est-ce que je fais là ?!! ». Et puis finalement, cela se passe bien et même encore mieux que ça avec le temps. Une superbe expérience que je chéris encore même si elle m’a fait paniquer dans un premier temps. A bientôt.

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