Comment vaincre ses peurs pour gagner en confiance en soi ?

Comment vaincre ses peurs pour gagner en confiance en soi ?

Tu manques de confiance en toi ? Alors tu fais certainement partie de ceux pour qui la peur est familière. En effet, le manque de confiance en soi est souvent bâti sur des peurs. Peur d’affronter le regard des autres, peur de ne pas être à la hauteur, peur de décevoir. Et surtout, peur qu’ils aient raison sur nous. De ce fait, la question « Comment vaincre ses peurs et ses angoisses pour gagner en confiance en soi ? » t’est certainement familière.

Et je te comprends, crois-moi.

Car comme toi, j’ai ressenti cette angoisse récurrente dans plusieurs domaines de ma vie. Alors, je disais non. Non à certaines activités ou certaines personnes, non aux nouvelles expériences qui pouvaient « me mettre en danger ».

Quitte à passer à côté de belles rencontres et opportunités. Et donc de mon bonheur tout simplement. Mais la crainte du ridicule et de l’échec était la plus forte. Et plus le temps passait, et plus cette peur gagnait en puissance tandis que mon estime personnelle se ratatinait comme une peau de chagrin.

Comment vaincre ses peurs pour gagner en confiance en soi ? Guerrier contre géant
Image par Mystic Art Design de Pixabay

Si aujourd’hui vous n’avez pas la vie que vous désirez, c’est qu’il y a une peur qui vous empêche de passer à l’action.

Anthony Robbins

Le déclic

Puis, un jour, j’ai décidé que cela ne pouvait plus durer. Mais pour cela, il me fallait confronter certaines de mes peurs pour ne plus les laisser gouverner ma vie. Les affronter une bonne fois pour toutes pour pouvoir avancer.

J’avais déjà noté que certaines de mes appréhensions étaient injustifiées.

Comment ?

Tout simplement parce que je n’avais pas eu d’autre choix que de les affronter. D’ailleurs, le milieu professionnel te le laisse rarement.

Mais ne pas avoir le choix est parfois une bénédiction. Car cela t’oblige à te dépasser. Et cela te permet de te rendre compte que le pire n’est quasiment jamais au rendez-vous. Pour moi, le défi fut de parler en public (expérience que je raconte ici). Or aujourd’hui, je suis capable d’animer des réunions, des formations ou des événements. Pas si mal pour une ancienne timide maladive, non ?

Et sache que si j’ai pu le faire, c’est également à ta portée. D’ailleurs, pour t’y aider, je te propose d’identifier les comportements et pensées toxiques qui entretiennent ces peurs. Car la meilleure manière de terrasser son ennemi, c’est déjà d’apprendre à le connaître. Tu n’es pas d’accord ?

Mais commençons par le début.

Le vocabulaire de la peur (définitions et synonymes)

Le vocabulaire de la peur est très large. En effet, plus que des synonymes, nous allons trouver un mot différent selon l’intensité ou la spécificité.

Définition de la peur

La peur est l’émotion ressentie face à une situation interprétée comme menaçante ou dangereuse, présente ou à venir, et qui entraîne une réaction de type combat ou fuite. Son intensité variera de la simple prudence à la panique la plus totale selon l’événement et l’individu.

Synonymes de la peur

Prudence, appréhension, préoccupation, inquiétude, trac, crainte, anxiété, angoisse, hantise, affolement, frousse, trouille, frayeur, terreur, horreur, panique, épouvante, paranoïa, phobie. Les synonymes sont nombreux mais des subtilités existent.

Ainsi, ce vocabulaire s’applique généralement à des événements précis, en cours (ex : affolement suite à un imprévu, frayeur en évitant un obstacle de justesse en voiture) ou à venir (ex : trac avant de monter sur scène).

Mais certains mots correspondent à une appréhension générale, diffuse, plus ou moins constante quand elle devient pathologique, comme l’anxiété, l’angoisse ou la paranoïa.

Les expressions

Je propose de finir ce chapitre avec quelques locutions françaises liées. Elles exprimeront à la fois l’émotion et les conséquences de la peur au niveau de ton corps :

  • Avoir des sueurs froides
  • Trembler comme une feuille
  • A donner froid dans le dos
  • Avoir la chair de poule
  • Plus de peur que de mal
  • Avoir les cheveux dressés sur la tête
  • Le poil qui se hérisse
  • Avoir une peur bleue
  • Etre blanc de peur
  • Avoir la peur au ventre
  • A glacer le sang
  • Avoir le trouillomètre à zéro
  • Ne pas en mener large
  • Chat échaudé craint l’eau froide
  • Tomber en syncope

Et maintenant, assez de terminologie. Rentrons dans le vif du sujet.

Et pour cela, je te propose tout d’abord d’identifier tes peurs et leur origine. En effet, comment espérer affronter un ennemi si on ne le connaît pas ou peu ?

« Si tu ne peux atteindre ton ennemi, n’attaque pas. »

Szczepan Yamenski

Identifier ses peurs et leur origine

Généralement, il nous est plutôt facile d’identifier une peur.

Tout d’abord, par le malaise qu’elle provoque en nous.

Mais aussi par notre réaction jugée disproportionnée, excessive, par rapport à celle des autres.

Et nous en éprouvons généralement un sentiment de honte.

Pourtant, nous ressentons tou.te.s la peur sauf maladie génétique extrêmement rare (maladie d’Urbach-Wiethe). De plus, si l’on parle plus spécifiquement de phobie, nous sommes aussi moins seul.e.s que nous le pensons à en souffrir (plus de 6 millions de français, soit près de 10% de la population en France). Simplement, nous n’avons pas les mêmes. Alors, on remballe tout de suite ce sentiment de honte, qui nous pousse à dissimuler notre terreur la plus profonde au point de refuser des opportunités. Et on la regarde bien en face.

Et afin que tu puisses te rendre compte de la place de tes frayeurs dans ta vie, voici un outil simple et ludique à remplir.

La jarre de mes peurs

J’ai découvert il y a peu cette méthode.

Et l’ayant trouvée intéressante, je te la propose aujourd’hui.

Ainsi tu pourras visualiser non seulement ton mal-être face à certaines circonstances mais également en mesurer l’ampleur.

Et cela te permettra éventuellement de prioriser ce sur quoi tu veux travailler. Inutile de vouloir être sur tous les fronts.

Comme tu peux le voir, j’y ai inscrit la liste des phobies les plus courantes au monde. Et j’ai bien entendu laissé quelques jarres sans légende car nous sommes tou.te.s différent.e.s. De ce fait, nos craintes peuvent l’être tout autant (la hauteur, le noir, les aiguilles, l’eau, les bananes comme Louane, les clowns, …).

La jarre de mes peurs - Pour prendre conscience de l'intensité de ses peurs.

Si tu ne souhaites ou ne peux pas l’imprimer, dessine-le tout simplement sur une feuille de papier. Inutile pour cela d’avoir des talents de dessinateur. En fait, un simple rectangle suffit.

Puis, quand tu as rempli le document, je t’invite à approfondir ton analyse. Pour cela, précise ce qu’il y a derrière ta peur panique.

Ainsi, pour la peur de l’avion, indique quel moment te terrorise vraiment (le décollage, les turbulences…). Ou si tu as peur de conduire, est-ce pour n’importe quelle manœuvre, ou juste la conduite sur autoroute, ou encore les créneaux… ?

Et une fois que tu as terminé, n’oublie pas de ranger précieusement le document afin de pouvoir suivre tes progrès par la suite. Tu verras, ça fait un bien fou.

Mais n’allons pas trop vite.

Il est temps maintenant de passer à la suite en déterminant l’origine de ta peur.

D’où viennent nos peurs ?

Nous ne naissons pas avec une phobie. Elle s’acquiert.

Soit enfant par l’éducation suite à des remarques répétées (ex : « les araignées, c’est dangereux » ou « tu n’es vraiment pas doué.e ») ou à cause d’un comportement phobique des parents.

Soit, à n’importe quel âge, enfant ou adulte, suite à un événement traumatisant (ex : un accident, une humiliation, une attaque d’un animal).

Devons-nous combattre toutes nos peurs ?

Plus que les supprimer, je dirais qu’il faut apprendre à gérer ses peurs, à les apprivoiser.

Et encore, tout dépend de l’impact sur ta vie, que ce soit au niveau personnel ou au travail.

Ainsi, par exemple, si tu es réparateur d’ascenseur, la claustrophobie va être un réel problème.

Par contre, si comme moi, tu as la phobie des requins (merci Steven Spielberg et ses « Dents de la mer »), à moins d’être moniteur de plongée, les conséquences seront très limitées. Effectivement, j’ai peu de chance de tomber sur cet animal. Alors pourquoi aurais-je l’idée saugrenue de faire une excursion de type « plongée au milieu des requins » ?

Certes, j’arrive à rentrer dans la mer (jusqu’à la taille), voire même dans un lagon réunionnais (en surveillant de tout côté). Et j’ai également accepté de faire une excursion à la Réunion dans un bâteau qui ressemblait davantage à une barque selon moi (au bord du malaise). Tout cela pour partager un moment en famille. Par contre, pas de plongée pour moi. Il y a des limites, quand même !

Mais pour autant, si tu souhaites le faire uniquement dans une volonté de développement personnel, libre à toi. C’est d’autant plus admirable.

Toutes les peurs ne sont pas nos ennemies

Toujours surprenant d’affirmer une telle chose alors que la sensation de peur est si désagréable. Assurément, nous sommes loin de celle que l’on ressent en présence d’un ami.

Et pourtant la peur est bien là pour te protéger de circonstances dangereuses. En fait, cette émotion est une alerte que t’envoie ton cerveau et plus précisément ton amygdale.

Instinctive

Ainsi, instinctive, elle surviendra en réaction face à un danger immédiat supposé réel (ex : attaque d’un animal) ou fictif (film d’horreur, surprise…). Ton organisme se met alors en mode survie (fuite, attaque). La respiration s’accélère, le cœur s’emballe, les muscles se tendent. Te voilà prêt à agir. Ou plutôt réagir.

Peur panique
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Ou réfléchie

Mais elle se révèle aussi ton alliée dans des situations plus réfléchies. Ainsi, témoin et mémoire de tes apprentissages et expériences, elle sera également présente pour t’éviter de prendre des risques inconsidérés. Et cela, en te poussant à étudier toutes les options avant de prendre une décision.

La peur pour prendre des décisions sans risque inconsidéré
Image par mohamed Hassan de Pixabay

Alors, la peur est-elle vraiment une alliée ? Bien évidemment. Mais à condition qu’elle soit fondée, proportionnelle au danger et sans effet limitatif sur notre vie.

Car effectivement, il arrive également qu’elle soit un véritable frein à notre épanouissement. Ainsi, se faisant parfois l’écho d’un passé traumatisant, elle amplifie les conséquences potentielles d’événements nous poussant à rebrousser chemin. C’est le cas notamment de la peur sociale, dont je vais te parler dans cet article. Cette angoisse, parfois maladive, qui nous pousse à fuir certaines activités quitte à passer à côté de notre bonheur. Et cela, juste par crainte d’être rejeté. Dommage, non ?

La peur sociale, symptôme d’un manque de confiance en soi

Nous avons tous besoin de reconnaissance. Etre compris, susciter l’intérêt des autres, être intégré.

D’ailleurs, s’il fallait t’en convaincre, je t’invite à lire « Comment se faire des amis » de Dale Carnegie. Il t’aide à comprendre le besoin de reconnaissance de chacun.

Il semble donc tout à fait naturel, quand nous nous sommes régulièrement pris les pieds dans le tapis socialement, de craindre le rejet. Au point de ne plus oser et de s’interdire certaines activités.

La peur sociale ou peur d'être rejeté
Image par Gerd Altmann de Pixabay

Alors pour nous donner bonne conscience, nous mettons en place un mécanisme de défense bien rodé : des « croyances limitantes » associées à des « biais de confirmation ».

Ce n’est pas clair ? Alors voici quelques explications.

Les croyances limitantes

Qu’est-ce que c’est ?

Ce sont des certitudes que nous avons acquises tout au long de notre existence. Par notre éducation, nos expériences plus ou moins heureuses, par des échecs ou remarques répétés… Des convictions ancrées en nous, que nous considérons bien sûr comme des vérités.

Et qui prendront souvent la forme de petites phrases toxiques. Celles que l’on aime à se répéter quand on panique à l’idée de faire face aux situations correspondantes. Et si nous les remettions à leur juste niveau ?

Comment vaincre ses peurs pour gagner en confiance en soi ? Croyances limitantes sous forme de phrases toxiques
Image par LIAN30 de Pixabay

« Je n’y arriverai jamais »

C’est certainement la petite phrase toxique la plus commune.

Variantes : « C’est au-dessus de mes forces. Je n’en suis pas capable. Je vais être ridicule. Ça ne sert à rien d’essayer. »

Pourquoi ? Parce que je n’ai pas les connaissances, les compétences, les qualités ou les capacités physiques. Ou parce que je ne suis pas assez jolie… Il se peut même que nous n’ayons jamais essayé d’ailleurs. Car essayer, c’est risquer l’échec.

Et pourtant, voici les raisons pour lesquelles tu pourrais réussir.

Raison n°1

Notre vision de la réalité est souvent déformée par le prisme de notre vécu. Ainsi nous aurons tendance à nous sous-estimer. Quand au contraire, nous surestimerons souvent les qualités réellement attendues. De ce fait, le fossé semble complètement insurmontable.

Raison n°2

Avoir déjà connu un échec peut être un réel avantage. Car nous avons déjà connaissance des points à améliorer. C’est déjà plus que celui qui se lance pour la première fois.

Raison n°3

Et en cas de lacunes (connaissances ou compétences), il est toujours temps de les acquérir ou de faire appel à un ami. Ou de les avouer. En fait, les personnes sont toujours plus patientes voire admiratives avec les néophytes qui osent se lancer. De ce fait, aucune raison que cela se passe mal si tu es honnête sur tes compétences.

Peur de ne pas être à la hauteur : apprendre, faire appel à un ami ou être honnête sur ses compétences réelles
Image par Gerd Altmann de Pixabay
Raison n°4

Se sentir prêt et confiant, c’est possible en se préparant. En effet, « la préparation constitue la moitié de la victoire », selon l’écrivain Cervantes. Alors prépare-toi, entraîne-toi.

Et s’il fallait encore t’en convaincre, je te citerais Edison, l’industriel aux multiples inventions.

« Beaucoup d’hommes ayant échoué ne savaient pas à quel point ils étaient proches du succès quand ils ont abandonné. »

Alors, cela te fait quoi d’imaginer que tu étais à ça de la réussite. Il aurait suffi de si peu. Dommage, non ?

« Un incroyable talent », histoire vraie d’un vendeur de téléphones timide devenu chanteur lyrique

« Je ne ressemble à rien »

Variantes : « Je suis moche, trop gros.se… Aucune chance de séduire. Je ne suis pas photogénique. »

Et pourtant, voici quelques faits qui pourraient te faire changer d’avis.

Fait n°1

Nous sommes souvent trop sévères envers nous-mêmes. « Nous ne nous voyons pas tels que nous sommes mais tels que nous avons été aimés ou maltraités » selon J.-D. Nasio, auteur de Mon corps et ses images (Payot, 2007).

Fait n°2

Personne ou presque ne ressemble naturellement aux modèles photoshoppés dont les magazines nous abreuvent. Ou alors, ils ont quitté ma région car je n’en ai jamais croisé dans la rue.

Fait n°3

Vouloir utiliser les vêtements pour se cacher est une erreur que l’on fait tous. Le résultat est généralement peu satisfaisant et l’estime de soi en pâtit. Le bon réflexe : choisis tes vêtements et accessoires pour mettre en valeur tes atouts. Et tu constateras que le regard sera attiré par ce qui fait notre charme rendant invisibles ou presque nos petits défauts. De quoi attirer quelques compliments et se réconcilier avec son estime de soi.

Alors on se redresse et on sourit. On s’habille avec des vêtements dans lesquels on se sent beau et à l’aise.

Comment vaincre ses peurs pour gagner en confiance en soi ? Les complexes
Image par André Santana de Pixabay

« Je dois absolument réussir sinon… »

Sinon quoi ? Que pourrait-il arriver de si grave ?

L’enjeu serait un puissant moteur pour les uns… mais un frein important pour les autres.

Et si le risque en valait la peine ?

Gain n°1

Ce que tu as à gagner en osant : apprendre. L’échec, dont on tire les leçons, est un pas de plus vers la réussite. Aussi fou que cela puisse paraître, qui perd gagne !

L'échec, un pas de plus vers la réussite
Image par Tumisu de Pixabay
Gain n°2

Ce que tu as encore plus à gagner en te lançant : en cas de réussite, un peu plus d’estime de soi, l’envie de recommencer, une promotion, le début d’une belle histoire

Gain n°3

Aussi surprenant soit-il, les personnes « parfaites » remportent rarement la sympathie des autres. Car l’erreur te rend humain et donc attachant, tout simplement.

L’échec ? Même pas peur !

« Qu’est-ce que j’ai encore fait ? »

Cette phrase est d’autant plus vicieuse, qu’elle est souvent l’écho de notre enfance. « Mais qu’est-ce que tu as encore fait ? » répètent certains parents à leurs enfants.

Qu'est-ce que tu as encore fait ? Phrases blessantes de l'enfance qui perdurent à l'âge adulte
John Hain de Pixabay

Mais aujourd’hui, c’est ton responsable qui a demandé à te voir. Et aussitôt, tu imagines le pire. Tu essaies de te rappeler ce que tu aurais pu faire. Tu prépares même les réponses et autres justifications dans ta tête. En fait, tu reproduis le même schéma que celui produit dans ton enfance. Avec le même sentiment de culpabilité. Or finalement, ton chef avait juste besoin de certains éléments avant de se rendre en réunion. Ou bien il souhaitait, pourquoi pas, te remercier pour un travail réalisé.

Alors pourquoi imaginer le pire quand :

Fait n°1

La majorité des événements que nous redoutons ne se réalise jamais.

Fait n°2

L’erreur est humaine. Si cela devait t’arriver, le reconnaître, t’excuser et corriger devrait être amplement suffisant.

L'erreur est humaine. Faute avouée à moitié pardonnée
Image par Alexas_Fotos de Pixabay

« Ils vont se rendre compte que je ne suis pas à la hauteur »

Connais-tu le syndrome de l’imposteur ? Appelé également le syndrome de l’autodidacte, il consiste à douter de soi malgré ses réussites. Celles-ci sont alors mises sur le compte de la chance, d’un contexte favorable… et non à nos compétences réelles.

En fait, environ 20% des personnes en seraient atteintes.

Un sentiment particulièrement inconfortable. En fait, la crainte d’être démasqué plane toujours telle une épée de Damoclès. tu penses en être atteint ? Fais le test.

Et réfléchis à ceci :

Fait n°1

Des succès répétés peuvent difficilement être mis sur le compte de la chance.

Fait n°2

« On peut tromper une personne mille fois, on peut tromper mille personnes une fois. Mais on ne peut pas tromper mille personnes mille fois. » Alain Berberian

Alors on respire et on apprécie nos succès, petits ou grands, à leur juste valeur.

Je n’ai jamais de chance

La chance existe. Sans cela, comment expliquerait-on la réussite des autres ?

Marcel Achard

Quand un artiste dit qu’on ne lui a pas donné sa chance, il devrait aussi compter le nombre de fois où la chance s’est déplacée pour rien.

Coluche

Qu’ont en commun ces deux citations ? Si ce n’est notre volonté de croire que la chance ne tape pas à toutes les portes. Et surtout pas à la nôtre. Et si c’était juste une question de perception ?

Fait n°1

Contrairement aux idées reçues, la chance est rarement du fait du hasard. Elle tient juste en notre capacité à percevoir et saisir les opportunités. Des études l’ont prouvé.

Ainsi, pour une même situation, certains y voient une possibilité d’échouer, quand d’autres y perçoivent une occasion à ne pas manquer. En résumé, nul n’est plus chanceux que celui qui croit à sa chance (proverbe allemand).

« 100% des gagnants ont tenté leur chance » (La Française des Jeux)

Fait n°2

Nous avons tendance à juger la réussite des autres uniquement sur le résultat. Or, le chemin vers la réussite a souvent été semé d’embûches, d’occasions manquées, de travail acharné pour nombre de personnes. Et si tu voulais t’en convaincre, je t’invite à lire ce portrait de Lady Gaga.

 « Il faudra que tu apprennes

A perdre, à encaisser

Tout ce que le sort ne t’a pas donné

Tu le prendras toi-même

Mais chaque victoire ne sera que la tienne

Et toi seule en sauras le prix »

JJ Goldman – Chanson C’est ta chance

Alors, si tu veux aussi avoir de la chance, provoque-la à ton tour et ne t’arrête pas au premier écueil.

Réfléchisse à ce qui te fait vraiment vibrer et provoque les rencontres avec les passionnés du domaine. Assiste aux événements, parle autour de toi de ce qui te booste, de ce qui te fait rêver. Qui sait, cela pourrait ne pas tomber dans l’oreille d’un sourd.

« Mieux vaut rater sa chance que ne pas l’avoir tentée. » Proverbe chinois

Et toi, es-tu chanceux ? Fais le test.

Comment vaincre ses peurs pour gagner en confiance en soi ? Provoquer sa chance
Image par Gerd Altmann de Pixabay

Le biais de confirmation

Quésaco ? Le concept est simple : tout ce qui confirmera que notre crainte est avérée sera privilégié.

Ainsi, nous écarterons systématiquement les éléments rassurants ou rationnels au profit de tout ce qui pourra nous servir d’excuses.

Nous nous rappellerons tous les moments où nous avons échoué. Nous nourrirons notre anxiété avec les remarques pessimistes de nos proches ou collègues :

« il paraît qu’il est très exigeant et désagréable »,

« on ne t’a pas fait un cadeau là »,

« tu n’as pas intérêt à te planter, l’enjeu est important »…

Sans parler des statistiques et autres études trouvées sur internet qui nous confortent dans notre réalité. Et tout cela alimentera nos croyances… ainsi que nos craintes et autres terreurs.

Et pourtant, la technique inverse est également possible. Pour supprimer une croyance, cherche sérieusement toutes les exceptions :

1/ Identifie les fois où cela s’est bien passé pour d’autres

Tu n’en as pas connaissance ? Alors pose la question autour de toi. Demande qui a réussi et va voir cette personne pour lui demander des conseils.

2/ Pense aux moments où cela s’est bien passé pour toi aussi

Ne me dis pas que tu n’as pas connu des exceptions à ta croyance. Réfléchis bien. Même si ce n’était pas exactement dans le même domaine. D’ailleurs, pose-toi la question de ce qui a fait la différence. Et demande-toi comment tu pourrais recréer des conditions aussi favorables.

3/ Trouve des arguments contraires à tes croyances

Si tu cherche sérieusement, tu trouveras certainement des contre-arguments portés sur le sujet. Par d’autres personnes ou bien des études. Et si possible avec un regard plus positif. Et surtout prends-en connaissance de façon ouverte.

Comment vaincre ses peurs pour gagner en confiance en soi ? Lutter contre les biais de confirmation
Image par Yvette W de Pixabay

Pose tout cela sur papier. Tu te rendras alors compte que ta croyance n’est pas une vérité absolue. Et que tu n’as finalement aucune raison valable de ne pas te lancer.

« Rien ne vous emprisonne excepté vos pensées. Rien ne vous limite excepté vos peurs. Et rien ne vous contrôle excepté vos croyances. »

Marianne Williamson

Comment surmonter ma peur pour aller de l’avant ?

Je t’ai déjà donné quelques pistes précédemment.

Effectivement, remettre en cause ses croyances limitantes et lutter contre le biais de confirmation sont des premières étapes.

Tu n’oses toujours pas te lancer ?

S’exposer petit à petit

Sache que s’exposer régulièrement à l’objet de sa peur la diminue. Pour tout te dire, l’habitude est son pire ennemi.

Alors commence, même à petite dose. Et même si c’est en virtuel avec des simulateurs, ou en visionnant des documentaires. S’il s’agit de la conduite sur autoroute, tu peux l’emprunter un jour de faible affluence. En plus, rien ne t’oblige à la surmonter seul.e.

Tu peux effectivement le faire avec un.e ami.e. Cela permet non seulement d’être rassuré.e par une présence amicale mais aussi d’être challengé.e (à la bonne dose). L’expérience peut d’ailleurs être amenée de manière « ludique » avec une liste de défis sur laquelle on s’entend au préalable. Et on se donne bien entendu le droit d’arrêter l’expérience si l’émotion devient trop forte au point d’en être insupportable.

Faire appel à la raison

Autre moyen qui fait appel à ta logique, ton côté pragmatique : se renseigner, rassembler toutes les informations sur le sujet permet aussi de ramener un peu de raison face à une peur irrationnelle.

Et pose-toi la question de ce qui arriverait si ta plus grande peur se produisait vraiment. Quelles en seraient les conséquences ? On est d’accord, cela ne fonctionne pas pour tout. Autant la petite piqûre d’araignée non venimeuse, bien que désagréable, voire douloureuse, aura un impact limité, autant une attaque de requins laisse peu de doutes sur l’issue malheureuse d’une telle menace.

Bien entendu, ce ne sont pas les seules méthodes.

Je t’en propose d’ailleurs d’autres dans l’article « Comment gagner en confiance en soi grâce aux émotions ». Parmi celles-ci :

  • La respiration pour faire refluer rapidement une crise d’angoisse
  • La musique pour se détendre après une dure journée
  • Méditation, yoga, sophrologie, hypnose pour t’apprendre à apprivoiser tes émotions
  • Le sport, un bon moyen pour se réconcilier avec son image et bénéficier des hormones du bonheur qu’il libère
  • Ou encore des spécialistes pour les angoisses ou les phobies les plus profondes (psychologues, psychiatres…).

Toutes ces techniques pourront t’aider à reprendre en main ta vie en affrontant tes peurs.

Néanmoins, il ne s’agit pas de solutions miracles.

Affronter ses peurs : la clé est en chacun de nous
Image par Arek Socha de Pixabay

Car la véritable clé se trouve en toi.

Tu dois avoir envie de changer. Et ta motivation doit être suffisamment forte pour ne pas s’arrêter au moindre obstacle.

S’il le faut, essaie la technique des petits pas. Lance-toi au départ de petits défis. Puis, la foi en toi venant avec tes réussites, si minimes soit-elles, va toujours plus loin.

Et si besoin, fais-toi aider par tes amis. Challengez-vous entre vous, par exemple. Une saine stimulation, avec des cadeaux à la clé, peut rendre l’expérience ludique.

« Ce n’est pas grave si vous avancez lentement, aussi longtemps que vous ne vous arrêtez pas. »

Confucius

S’il fallait résumer :

  1. CHOIX : prends seul la décision de changer et fixe-toi un objectif et les étapes pour y parvenir
  2. CHANCE : provoque la chance en étant à l’affût des opportunités
  3. CHANGEMENT : et apprécie le changement.
Choisis, provoque la chance et change
Image par Gerd Altmann de Pixabay

Et dans tes moments de doute, apprécie le chemin déjà parcouru plutôt que celui restant à faire. Ne laisse plus tes croyances limitantes guider ta vie. Sois le capitaine de ta destinée. Et continue à avancer pour enfin devenir la meilleure version de toi-même.

Et pour te rendre compte de tes progrès, même légers, note-les dans un journal avec tes autres victoires. Quand tu en prendras connaissance d’ici quelques temps, tu pourras les constater avec une véritable fierté.

Et si tu n’es pas un adepte de l’écrit, tu peux aussi programmer l’exercice de la jarre des peurs de façon périodique pour en voir l’évolution (tous les 3 ou 6 mois minimum).

Enfin, n’oublie pas de te faire un petit cadeau chaque fois que tu passes une étape. Car tu l’as bien mérité !

J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

Nelson Mandela

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J’espère que cet article “Comment vaincre ses peurs pour gagner en confiance en soi ?” t’aura donné l’envie d’oser. Dis-toi que chaque pas sera déjà une victoire. Un pas de plus vers la réussite.

N’hésite pas non plus à communiquer d’autres astuces qui ont fonctionné pour toi.

Je serai ravie de pouvoir te lire.

Cet article fait partie d’un événement inter-blogueurs sur le thème “Vaincre ses peurs pour avancer” organisé par le blog Le Manager Ethique. Tu pourras y retrouver bientôt une synthèse des articles proposés. En attendant, n’hésite pas à t’y rendre. Tu y trouveras les clés pour devenir le manager que tu as toujours rêvé d’être. A découvrir notamment, l’article « Courage et leadership« .

Et je te dis à bientôt pour un prochain article.

Au plaisir de te lire.

Sophie

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