Connais-tu la Loi de Murphy ? C’est ce que je définirais comme la face obscure de la Loi de l’Attraction ou Loi d’Emmerdement Maximum. Et c’est ce que j’ai vécu aujourd’hui, ou du moins en ai-je eu l’impression dans un premier temps. En fait, un de ces jours où rien ne semble vouloir fonctionner comme tu le voudrais. Voire même, où tout se conjugue pour détruire tout ce que tu as patiemment construit. Et où être optimiste devient un véritable exploit, un gage de foi extraordinaire.
La loi de Murphy en quelques mots
La loi de Murphy est un principe nous venant d’un ingénieur américain, Edward A. Murphy et qui se résume ainsi :
« Anything that can go wrong will go wrong. » ou en français « Tout ce qui peut aller mal ira mal. »
E.A. Murphy
Le plus souvent, nous l’interprétons comme la Loi de l’Emmerdement Maximum (LEM) ou Loi de l’Emmerdement Universel, à savoir un enchaînement de catastrophes. « Quand ça veut pas, ça ne veut décidément pas. » On pense tou.te.s à la tartine beurrée qui tombe toujours du côté confiture. Ou alors l’attente en caisse. Il nous suffit de changer de caisse pour que cela avance encore moins. Et même chose pour les bouchons sur autoroute quand on change de file.
Mais en fait, au départ, la Loi de Murphy est surtout une règle à prendre en compte en ingénierie lors de la conception.
En effet, nous savons tou.te.s de quoi est capable un utilisateur plutôt que de lire une notice. De ce fait, il est important de prendre en compte tout ce qu’il pourrait faire ou imaginer. De cette façon, en intégrant ces données, nous pouvons prévenir un maximum d’erreurs ou d’accidents. En somme, il s’agit d’une règle qualité.
Mais en ce qui me concerne, aujourd’hui, pour moi, ce n’était pas la version « conception » mais bien la Loi de l’Emmerdement Maximal. Un peu comme Angèle en fait dans sa chanson « la Loi de Murphy ». D’ailleurs, je te laisse en apprécier les paroles :
« Puis, là, c’est trop parti en couille, y’a d’abord eu la pluie
La Loi de Murphy a décidé d’enterrer mon brushing
Un mec me demande son chemin, gentiment je le dépanne
En fait, c’était qu’un plan drague, ce con m’a fait rater mon tram
J’en profite, je passe à la banque, je laisse passer mémé
Si seulement j’avais su qu’elle relèverait tous ses extraits de l’année
Je l’aurais poussée et coincée dans la porte automatique »
Et en musique, cela donne ça :
Et bien Angèle, tu n’es pas seule. A mon tour de t’expliquer cette fameuse journée.
Loi de Murphy, entre déconvenues et moral à zéro
Le contexte
Tout d’abord, laisse-moi déjà t’expliquer le contexte.
En fait, j’effectue une formation en marketing digital depuis presque 4 mois, le dernier mois étant consacré au stage et à l’examen.
Mais un mois de stage, c’est un véritable challenge et ce, pour plusieurs raisons. Ainsi, sur ces quelques semaines, tu dois :
- à la fois t’intégrer et comprendre l’activité et le fonctionnement de l’entreprise,
- remplir la mission que l’on t’a confiée ;
- préparer également ce qui sera présenté dans ton rapport et ton support de présentation.
De plus, je dois travailler pour mon site. Et c’est d’autant plus vrai depuis que j’ai accepté de relever le défi de publier un article par jour pendant un mois !
Mais quelle idée j’ai eue là ?
Autant te dire que la pression est bien présente devant l’ampleur de ces deux challenges à relever.
Compliqué mais jouable
Effectivement, jusqu’à présent, c’était tendu mais j’arrivais plutôt bien à tout concilier. Et puis le stage, à part quelques désagréments, s’était plutôt bien passé. Un travail prenant mais intéressant et une équipe géniale au sein d’une association (épicerie solidaire).
Et aujourd’hui, c’était mon dernier jour. Un jour où je pensais régler des points primordiaux cela me semblait tout à fait jouable.
De ce fait, le jour J, je me suis donc levée comme à l’habitude sans stress. Puis je me suis préparée et, avant de partir, j’ai réglé quelques détails sur mon blog comme chaque matin depuis le début de mon défi. Quelques détails qui m’ont pris du temps sans que je m’en rende compte. Certes, je n’étais pas en retard mais je ne devais pas traîner davantage car j’avais prévu d’acheter quelques viennoiseries pour mon dernier jour. Et sur la route, tout s’est bien passé. En effet, il y avait peu de circulation et j’arrivais bientôt sans encombre à la boulangerie.
Le début des ennuis
Et quelques instants plus tard, j’en sortais avec un sac kraft bien rempli… qui d’un seul coup craqua. J’ai juste eu le temps de l’attraper par le dessous, empêchant ainsi de justesse le désastre. Mais ce n’était pas grave. Après tout, j’avais un autre sac où je pouvais les transporter jusqu’à l’association. D’ailleurs je suis arrivée à l’heure sans encombre, proposant les viennoiseries à mes collègues. Et tout cela dans la bonne humeur.
Puis je me suis mise à mon poste de travail et j’ai commencé à travailler sur le site de l’association. Et c’est là que les problèmes ont vraiment débuté. Pas un problème, pas deux mais toute une série.
Ainsi, tout d’abord, pour limiter les risques, j’avais bien pensé à lancer une sauvegarde préalable comme préconisé. Mais celle-ci refusait de s’effectuer. De ce fait, j’ai dû trouver un plan B pour la sauvegarde.
Puis j’ai lancé mon programme en respectant scrupuleusement les instructions. Sans résultat… Ou du moins, pas sur mon poste. Car 30 minutes plus tard, ma collègue ne pouvait plus se connecter. Heureusement, nous avons pu revenir en arrière. Ouf !
Aussi, pour éviter de reproduire l’erreur et en attendant de trouver une solution, je me suis penchée sur un autre sujet. En fait, je n’ai même pas déjeuné.
D’une part, je n’avais pas faim grâce au pain aux raisins mangé quelques minutes auparavant. Et d’autre part, un programme tournait en boucle sans que sa progression ne soit visible.
Au bout d’1h30, j’ai fini par réinitialiser le tout. En fait, il boguait simplement. De ce fait, il ne pouvait être question de progression. Et le plus démoralisant, c’est que cela m’avait empêchée d’avancer sur d’autres sujets.
Quand tout s’acharne contre toi
C’est pourquoi j’ai fini par abandonner les aspects qui auraient pu avoir un impact trop important. Après tout, rien de plus normal. Qui serait assez fou pour prendre de tels risques à 3 heures de la fin d’une mission ?
Alors j’ai décidé de finaliser quelques points que j’avais pourtant jugés moins prioritaires. Puis, j’ai assuré une formation pour la personne qui allait prendre la relève. Cela s’est plutôt bien passé.
Pour autant, j’ai encore connu d’autres soucis par la suite. Ainsi, un document qui aurait dû m’être remis impérativement avait été oublié par mon interlocutrice… qui était partie. Mais je me suis dit « Ce n’est pas grave. Je vais en imprimer un exemplaire vierge, je le signerai et le laisserai pour signature. De cette façon, je le récupèrerai dès lundi ». Une bonne idée… quand l’imprimante n’est pas en panne. Fort heureusement, j’ai aperçu sur un bureau le bout d’un document qui ressemblait à celui que je recherchais. Et alléluia ! C’était le fameux document déjà signé !!!
Je me serais presque sentie chanceuse si une collègue ne m’avait pas dit que j’avais vraiment fait un beau travail… Merci, merci. Ca me met du baume au cœur… mais qu’il y avait une coquille. « Je sais, ce sont les infos qu’on t’a données mais elles ne sont pas bonnes ». Nooon !!!
Alors je suis rentrée chez moi, me forçant à la fois à ne plus y penser et à me concentrer sur la route pour être certaine d’éviter tout nouvel incident. Et je suis effectivement arrivée indemne.
Loi de Murphy : la morale de l’histoire
Mais finalement, tu veux savoir ce qui est le plus étrange dans cette journée « catastrophique » ?
En fait, pas un seul moment je n’ai ressenti de colère. Et même mon stress ne m’a même pas rendue agressive. En fait, je suis restée calme, bien qu’un peu démoralisée. « Pire encore », j’ai réussi à me persuader que je m’en étais bien sortie. Effectivement, il n’y a eu aucune catastrophe mais juste des contretemps qui m’ont forcée à m’adapter. En fait, je serai presque devenue une fille optimiste.
Une vraie note positive quand je revois à quel point j’avais du mal, il y a encore deux ans, à relativiser pour la moindre contrariété. Certes, j’étais bien entourée ce jour-là. Mais clairement, je crois surtout devoir ce lâcher-prise à de nouvelles techniques que je pratique depuis quelques mois :
- Le journal de gratitudes qui me ferait presque voir la vie en rose,
- Le Miracle Morning qui propose une série d’exercices quotidiens.
Et toi, comment gères-tu tes journées ou épisodes plombés par la Loi de Murphy ou autre Loi de l’Attraction version négative ?
N’hésite pas à nous faire part de tes astuces via les commentaires.
Au plaisir de te lire.
Sophie
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