La bienveillance : comment penser à soi sans culpabiliser ?

La bienveillance : comment penser à soi sans culpabiliser ?

La bienveillance en vers soi-même, pourquoi est-ce si compliqué ? Et comment penser à soi sans culpabiliser ? Faisons le point sur ce que sont vraiment la bienveillance et l’égoïsme. Puis regardons ensemble comment passer le pas et penser à soi sans culpabiliser, ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Enfin, nous terminerons par des citations inspirantes qui nous réconcilieront avec une bienveillance sans culpabillité.

La bienveillance, comment penser à soi sans culpabiliser - moitié gauche du visage d'une femme brune dont les yeux sont fermés et portant des traces de bouche fait avec un rouge à lèvres.
silviarita de Pixabay

Qu’est-ce que la bienveillance ?

Définition du mot Bienveillance

Selon le Larousse, la définition de la bienveillance est la suivante :

« Disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui »

Le Robert en propose aussi une définition du 17e siècle, à savoir :

« Affection, inclination qu’on a pour quelqu’un, disposition à luy vouloir du bien. »

Etymologie du mot Bienveillance

En termes d’étymologie, le mot Bienveillance est partagé entre deux écoles. La première évoque l’origine liée au mot Benevolentia (bénévolence, bienveillance).

Et la deuxième pense à une erreur qui aurait donné le sens que nous lui prêtons aujourd’hui. En fait, le mot viendrait plutôt de « bona vigilantia » (bonne vigilance dans le sens de bien veiller, être bien attentif) selon Jean-Baptiste-Bonaventure de Roquefort (Dictionnaire étymologique de la langue française, 1829).

Synonymes et antonymes du mot Bienveillance

Parmi les synonymes de Bienveillance que j’ai retenus pour leur absence de  jugement négatif, on retrouve :

Bonté, sympathie, altruisme, bienfaisance, cœur, compassion, humanité, indulgence, mansuétude, tendresse, amabilité, gentillesse, obligeance, prévenance, intérêt, générosité, dévouement, clémence, compréhension, amitié, tolérance, sollicitude, ouverture d’esprit, empathie, douceur.

Et du côté des antonymes de Bienveillance :

Amertume, causticité, cruauté, dédain, désobligeance, dureté, fiel, froideur, harcèlement, malveillance, méchanceté, sévérité.

D’ailleurs, n’est-ce pas souvent le comportement que nous avons vis-à-vis de nous quand nous faisons face à une épreuve ? De la dureté, de la sévérité envers nos propres faiblesses ?

Pourquoi avons-nous du mal à être bienveillants envers nous-mêmes, à penser à nous de façon plus compréhensive ? Serait-ce l’impression de trop s’écouter ou d’être égoïste ?

Penser à soi signifie-t-il être égoïste ? Femme blonde se pointant du doigt
Sarah Lötscher de Pixabay

Penser à soi signifie-t-il être égoïste ?

Qu’est-ce que l’égoïsme ?

En voici la définition proposée par le dictionnaire :

« Attachement excessif à soi-même qui fait que l’on recherche exclusivement son plaisir et son intérêt personnels. »

Le Robert

Et le Larousse y ajoute une notion de mépris des intérêts des autres.

Quant aux synonymes de l’égoïsme, les voici : égocentrisme, exclusivisme, individualisme, nombrilisme, narcissisme, vanité… et amour de soi.

Que faut-il en retenir ?

Si l’on prend au mot les synonymes, on peut se poser la question de l’égoïsme quand il s’agit de penser à soi.

Néanmoins, rappelle-toi les définitions proposées par Le Robert ou Le Larousse. Il est question d’excessivité, d’exclusivité et de mépris des autres.

Or, penser à soi ne signifie pas nécessairement ne penser qu’à soi. En fait, il s’agit plutôt de prendre du temps pour soi, prendre soin de soi, pour être encore en mesure de s’ouvrir au monde et aux autres. Effectivement, si tu n’es pas bienveillant.e avec toi-même, si tu ne prends pas soin de toi, tu ne seras plus capable d’être là pour les autres.

En fait, être bienveillant avec soi, c’est davantage « moi aussi » que « moi d’abord ». De ce fait, aucune raison de culpabiliser, non ? Et maintenant que c’est dit, comment procéder ?

La bienveillance ou comment penser à soi sans culpabiliser - homme barbu, tête baissée, semblant honteux ou pensif
Pexels de Pixabay

Soi ou Soit : le choix de l’équilibre ?

Soi ou Soit ? Autrement dit, faire le choix d’être soi ou celui de répondre à l’injonction de notre entourage « soit ceci ou cela pour me plaire » ?

Et devons-nous vraiment faire un choix ? Le bonheur n’est-il pas simplement dans l’équilibre ?

En effet, si nous nous décidons à choisir l’un ou l’autre, soit sous l’effet du ras-le-bol, soit sous la pression de l’entourage ou de la société, le mal-être ne sera jamais loin.

Ainsi, dans le premier cas, nous aurons l’impression d’être égoïste et nous culpabiliserons.

Et dans le deuxième cas, nous finirons par nous oublier pour nous conformer à ce qui est attendu de nous. Et ce, au détriment de notre bien-être. Car penser aux autres avant soi est rarement synonyme d’épanouissement, de bonheur, voire de réussite.

Mais alors, comment trouver cet équilibre et ce, avec bienveillance ?

Bienveillance : comment penser à soi sans culpabiliser ?

Penser à soi, nous nous l’accordons rarement sans culpabiliser. Et souvent, nous le faisons quand nous sommes déjà sur la pente descendante, voire même quand nous sommes au plus mal.

Mais pour quelle raison ?

En fait, autant nous nous efforçons d’être là pour nos ami.e.s, autant nous avons du mal à nous accorder la même bienveillance. En effet, nous avons tendance à dur.e.s avec nous-même.

« Secoues-toi un peu », « C’est bon, il y a plus grave dans la vie », « Je suis trop nul.le ».

Cela te rappelle quelque chose ? Et si, pour une fois, on était un peu plus bienveillant.e envers soi-même ? Effectivement, si nous nous parlions comme nous parlons à notre BFF (Best Friend For ever), notre meilleur.e ami.e quand il ou elle va mal ?

Pour cela, voici quelques conseils utiles pour aller mieux ou, mieux encore, agir avant de se sentir mal.

Apprendre à se connaître (besoins, forces, fragilités, peurs…)

C’est certainement la première étape. Or, nous la négligeons souvent.

En fait, mieux se connaître, c’est faire la part des choses entre ce que les autres projettent sur toi et ce que tu es au plus profond de toi.

Mais pour cela, il te faut faire taire les petites voix en toi. Celles qui te rabaissent, te culpabilisent ou qui t’empêchent d’avancer.

Puis fais le point sur tes besoins et tes rêves. Comment ? Et bien en écoutant tes émotions. Effectivement, elles savent se faire entendre. Par exemple, par la joie et la satisfaction quand tu les mets en pratique, la déception ou la colère quand tu choisis de les ignorer.

Reconnaître ses qualités et accepter ses défauts

Si tu as fait le travail d’introspection en amont, tu dois déjà avoir une idée de ce que sont tes défauts et qualités. Mais si cela t’est toujours compliqué, je t’invite à réaliser les exercices dans l’article ici.

Puis, une fois que tu les as identifiés, détermine quelles activités pourraient mettre en valeur tes qualités. Et, en ce qui concerne tes imperfections, demande-toi dans quelle mesure elles sont handicapantes. Qui cela gêne-t-il ? En fonction de cela, vois dans quelle mesure tu veux vraiment changer (pour toi).

En fait, parfois, sans aller jusqu’à changer du tout au tout, il s’agit juste d’être moins excessif (ex : convaincant sans être obtus).

S’écouter et accueillir ses émotions sans honte

Comme évoqué précédemment, tes émotions sont là pour t’informer de tes besoins et désirs profonds. De ce fait, ne t’en veut pas de les ressentir. Et ce, y compris quand elles sont négatives. Par exemple, la colère peut être le signe qu’une de tes valeurs a été bafouée.

De ce fait, si tu veux mieux te connaître, repère dans quels types de situations tu ressens de la colère, du ressentiment, de la gêne ou au contraire de la joie, de la satisfaction… De cette façon, une fois que tu les auras comprises, elles arrêteront de t’ennuyer et tu sauras reproduire les situations agréables pour toi. Et éviter celles où tu te sens mal.

Ecrire pour s'exprimer et prendre conscience de ses besoins. Mains d'un homme écrivant sur un bloc-note devant un café
Engin Akyurt de Pixabay

Ecrire pour s’exprimer et prendre conscience

L’écriture a un véritable effet thérapeutique. Elle permet de poser ton mal-être sur papier pour commencer à l’évacuer. Mais ce n’est pas son seul bénéfice. En effet, au plus fort de l’émotion, nous n’avons pas toujours conscience de son origine. Or, en l’écrivant, il est plus facile de mettre de l’ordre dans ses idées et de se rendre compte de ce qui provoque en nous certaines émotions. Et avec la compréhension, il est plus facile de se pardonner. C’est aussi cela la bienveillance.

Relativiser sans chercher à minimiser

Entre « il y a plus grave dans la vie, la faim dans le monde… » et « c’est toujours la même chose », il y a un juste milieu. En effet, il ne s’agit pas de nier ce que l’on ressent.

Nous avons le droit d’être parfois moins en forme, plus triste, plus découragé.e.

Mais une fois que nous avons dit ça, sans nier son émotion, il peut être utile de remettre le curseur au bon niveau.

Par exemple, se dire que oui, aujourd’hui l’événement vécu était particulièrement désagréable ou les propos blessants. Néanmoins, ma vie, ce n’est pas uniquement ça. Et comme j’ai déjà su me relever et vivre de beaux moments par le passé, cela m’arrivera encore.

Pratiquer la gratitude

D’ailleurs, ces beaux moments, ces personnes enrichissantes et toujours là pour toi (…), prends un moment pour y penser. Oui, la vie n’est pas qu’une suite de moments désespérés. En fait, la vie est une suite de cycles plus ou moins heureux. Donc, si tu vis un moment difficile aujourd’hui, dis-toi que la vie te réserve du bonheur pour la suite.

Bienveillance : pratiquer la gratitude - 3 mobiles en bois brut en forme de coeurs
Ben Kerckx de Pixabay

Célébrer ses victoires

Tu veux souffrir moins des échecs ou des blessures émotionnelles ?

Et bien, commence à noter tous tes succès (compliments, étapes franchies, victoires…) sur un carnet et célèbre-les.

Mais pourquoi faire une telle chose, te demandes-tu.

En fait, tout simplement pour ne pas te laisser manipuler par ton cerveau. En effet, celui-ci retient davantage les événements négatifs pour t’empêcher de les reproduire. Seulement, le revers de la médaille, c’est que tu n’as pas grand-chose à te raccrocher en termes d’estime de soi quand tu vis un moment difficile. De ce fait, il est très important de se rappeler les bons moments. Et les noter ou les fêter, par exemple avec un petit cadeau ou un verre entre amis, est un bon moyen de se les remémorer plus facilement.

S’essayer à la pensée positive

La pensée positive n’a rien à voir avec « Je vais bien, tout va bien ». En fait, cela consiste à se répéter des phrases positives mais sincères. En effet, tu dois pouvoir y croire. Ainsi, quand tu vis un échec ou un moment difficile, regarde ce que tu as fait de bien, les qualités que tu as déployées et ce que tu pourras faire encore mieux par la suite. Cela met du baume au cœur et donne l’envie de rebondir.

Se rappeler ses succès passés

Comme évoqué précédemment, tu as eu des réussites dans ta vie. Et je suis certaine que tu as même su faire preuve de résilience dans les moments les plus compliqués. Cela a demandé de la volonté et des qualités. Et ces qualités sont tiennes et elles ne se sont pas envolées juste parce que tu traverses un moment compliqué. En fait, tu sauras encore les mettre à l’épreuve comme tu l’as déjà fait. De ce fait, dès que tu as un coup de mou, pense à te rappeler toutes tes victoires passées.

Bienveillance, penser à soi en visualisant ses futures réussites - cosmonaute attrapant une des étoiles
Keneeko de Pixabay

Visualiser ses futures réussites

En parlant de rebondir, que dirais-tu de visualiser tes futures réussites ? En effet, tu as maintenant fait le point sur tes qualités et tu as identifié ce que tu devrais améliorer pour réussir la prochaine fois. Donc installe-toi confortablement, prends quelques respirations profondes et imagine-toi en train de passer toutes les étapes avec succès jusqu’à la réussite finale. Alors, c’est qui le boss ici ?

Lâcher prise

Effectivement, même si c’est dur à accepter, nous ne pouvons pas tout contrôler. De ce fait, plutôt que de s’acharner et de s’accuser de tous les maux, il est parfois bon de se rappeler que, non, nous ne pouvons rien y changer.

Comment aimerais-tu être traité.e ?

Comment aimerais-tu que l’on soit avec toi ? Tu as l’impression que les autres ne sont pas là pour toi ? Mais qu’est-ce qui t’empêche de l’être pour toi ? Et oui, tu as bien compris, fais-toi plaisir et prends soin de toi. Un moment de cocooning, un repas TV ou un déjeuner au lit, un bain moussant, un repas de rêve…

Prendre un moment juste pour soi

Quand les émotions sont trop fortes, quand nous sommes fatigué.e.s mentalement, il est parfois bon de s’isoler juste quelques instants. Un peu comme le ferait un chat pour panser ses blessures. Une promenade en pleine nature, de la méditation, de la musique… Peu importe finalement.

En fait, le tout est de faire ce qui fonctionne le mieux pour toi, ce qui te permet de t’éclaircir les idées. Ici, pas besoin de se mentir ou de se faire passer pour quelqu’un d’autre. Nous sommes seul.e.s face à nous-mêmes. Et cela peut nous permettre de nous retrouver quand nous nous sentons complètement perdu.e.s. Alors autorise-toi à le faire.

Femme marchant sur une plage et laissant derrière elles ses empreintes de pieds
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Faire du ménage autour de soi et dans sa tête

Si tu veux aller mieux, chasse les pensées et les personnes négatives. En effet, il est important de se préserver. Et pour cela, il est primordial de bien s’entourer. De cette façon, avec un entourage sincère mais encourageant, même les petites voix négatives dans ta tête devraient bientôt faire leurs bagages.

Etre patient.e

Comme on le dit, Rome ne s’est pas faite en un jour. De ce fait, pourquoi voudrais-tu que tout se fasse en un claquement de doigt pour toi ? Assurément, pour apprendre, avancer et réussir, il faut du temps. Néanmoins, pour te remonter le moral, regarde les étapes déjà franchies. Chacune d’elles t’ont rapproché.e de ton but. Alors patience, tu n’as jamais été aussi près.

Arrêter de se comparer aux autres

Il faut comparer ce qui est comparable. Or, nous sommes tou.te.s différent.e.s. De par notre histoire qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Nos qualités et aptitudes, comme nos défauts et faiblesses. Ainsi tu auras des qualités que d’autres n’auront pas et inversement. De ce fait, choisis plutôt de voir tes propres progrès plutôt que te comparer aux autres. Et de cette façon, ton estime de toi te remerciera.

Pratiquer la critique constructive

On répète à l’envie qu’une critique doit être constructive pour être valable. Alors, pourquoi ne l’appliquons-nous pas quand il s’agit de nous ? Il serait peut-être temps que cela change. De ce fait, dès que tu commences à  te traiter de tous les noms, pose-toi la question de ce que cela apporte. Etait-ce si grave ? Est-ce que cela mérite vraiment que tu te traites ainsi ?

Pratiquer la critique constructive - mains d'un internaute donnant un avis noté (une étoile)
mcmurryjulie de Pixabay

Passer du statut de victime à celui d’acteur de sa vie

Cela peut aider pour retrouver de la bienveillance envers soi. En effet, se voir en victime fait rarement du bien au moral. Cela nous attriste, voire même nous met en colère envers nous-mêmes. Mais, pour aller mieux, il suffit parfois, soit de résoudre le problème pour passer à autre chose, soit de définir concrètement ce que nous prévoyons pour la suite. En fait, ce faisant, nous ne subissons plus, nous devenons acteur.

Accepter d’être aidé.e

Qui a dit que nous devions nous débrouiller tout.e seul.e ? Etre bienveillant.e avec soi, c’est aussi comprendre que nous méritons l’aide et l’amour des autres. De ce fait, si tu sens que tu es sur la pente descendante et que tu auras du mal à remonter seul.e, ouvre-toi à celles et ceux en qui tu as confiance. Amis, famille ou professionnels de santé. Tu es important.e.

En résumé, voici les 20 clés pour penser à soi sans culpabiliser

  1. Apprendre à se connaître pour savoir qui on est au-delà du jugement des autres
  2. Identifier et reconnaître ses qualités et accepter ses défauts car c’est ce qui fait la richesse de notre personnalité
  3. S’écouter et accueillir ses émotions sans honte car elles nous font comprendre ce qui est important pour nous
  4. Ecrire pour s’exprimer, prendre conscience des moments de bonheur ou évacuer le mal-être
  5. Essayer de relativiser car aucun événement désagréable ne dure éternellement et le temps fera son oeuvre
  6. Pratiquer la gratitude car cela aide à prendre conscience de tous les bonheurs de la vie, même insignifiants
  7. Célébrer ses victoires pour prendre conscience de nos atouts, du chemin parcouru
  8. S’essayer à la pensée positive car, bien faite et réaliste, elle apporte de vrais bienfaits
  9. Se rappeler ses succès passés pour ne plus se focaliser sur nos échecs et se rendre compte qu’on a bien grandi
  10. Visualiser ses futures réussites car la foi en soi peut mener très loin et génère une motivation inépuisable
  11. Lâcher prise pour aller mieux et aller de l’avant
  12. Se traiter de la même façon que nous le ferions avec notre meilleure amie
  13. Prendre un moment juste pour soi, même court, pour se réconcilier enfin avec soi-même
  14. Faire du ménage autour de soi et dans sa tête (exit les personnes et pensées toxiques)
  15. Etre patient.e car un pas, si petit soit-il, nous rapproche un peu plus vers notre rêve
  16. Arrêter de se comparer aux autres car nous avons chacun.e nos atouts et nos imperfections
  17. Pratiquer la critique constructive aussi envers soi car elle seule est valable, le reste est juste médisance
  18. Passer de victime à acteur de sa vie car, contrairement à l’action, se plaindre n’a jamais fait avancer
  19. Accepter d’être aidé.e car tu iras ainsi plus loin
  20. Bonus : s’accorder du plaisir et profiter de la vie (la nôtre pas celle des autres) car on n’en a qu’une !

Et maintenant, parce qu’il le faut bien, parlons de ce qu’il ne faut pas si on veut penser à soi pour être heureux et ce, sans culpabilisé.

Penser à soi avant les autres sans culpabiliser : ce qu’il ne faut pas faire

Nous avons vu ce qui pouvait nous aider à faire preuve de bienveillance envers soi et à penser à soi sans culpabilité. Maintenant, voici en quelques mots, les 7 choses qu’il ne faut pas faire si on ne veut pas culpabiliser quand on vit pour soi et pas pour les autres :

  1. Compenser avec de l’alcool, de la nourriture ou autre substitut car le sentiment de culpabilité va être d’autant plus présent par la suite
  2. Se dire que tout va bien quand ce n’est pas le cas car les émotions vont revenir d’autant plus fort quand on s’y attendra le moins
  3. Se traiter de tous les noms car un échec ne résume pas ce que nous sommes
  4. S’acharner quand nous avons déjà essayé tout ce qui était possible et à notre main
  5. Agir en fonction des autres et s’oublier
  6. Voir uniquement ce qui nous déplaît en nous ou tout en noir (même dans un échec, tout n’est pas à jeter)
  7. S’entourer de personnes malveillantes ou manipulatrices

Et parce que je souhaite terminer sur une note positive, voici une liste non exhaustive de citations sur la bienveillance envers soi, pour penser à soi sans culpabiliser.

Citations inspirantes pour penser à soi avant les autres sans culpabiliser

Un mot prononcé avec bienveillance engendre la confiance. Une pensée exprimée avec bienveillance engendre la profondeur. Un bienfait accordé avec bienveillance engendre l’amour. – Lao-Tseu

Si vous saviez comme la bienveillance est douce à ceux qui n’ont jamais été aimés ! Laure Conan

La bienveillance est, par excellence, la vertu d’un ami. Seul, il connaît notre véritable personnalité et nous aide à la conquérir. Francesco Alberoni

La bienveillance emporte avec elle tout ce qui tente de lui faire obstacle, aussi facilement que l’eau domine le feu. Mencius

Apprends à t’aimer, non d’un amour narcissique, mais d’un amour de bienveillance. Jacques Salomé

Si on veut être heureux, il faut aussi un peu penser à soi. Eric Reinhardt – L’Amour et les Forêts (2014)

Ce n’est pas égoïste que de penser à soi. C’est juste une question d’équilibre à préserver, pouvoir mieux donner aux autres. Alexandra Julien

Ce n’est pas égoïste de vivre pour soi-même. Une personne qui n’a pas l’amour de soi ne peut donner de l’amour aux autres. André Mathieu

Egoïsme : moi de 365 jours. Romain Coolus

En tout amour il y a de l’égoïsme. Qui nous aime nous permet d’être nous-mêmes. Francis Dannemark

L’amour de soi n’est pas de l’égoïsme ou de l’égocentrisme, mais plutôt la création d’un environnement intérieur favorable à l’amélioration de soi. Sue Patton Thoele

Lorsqu’il n’y a pas d’ennemis à l’intérieur, les ennemis de l’extérieur ne peuvent pas t’atteindre. – Proverbe Africain

Vous, autant que n’importe qui dans cet univers, méritez votre amour et votre affection. – Bouddha

« Il est fondamental de s’occuper de soi-même non par nombrilisme ou par égoïsme, mais pour protéger et restaurer ce qui fait notre humanité: notre intériorité. » Christophe André, Se changer, changer le monde, 2013.

Pour conclure

La bienveillance envers soi ne signifie pas pour autant égoïsme. En fait, c’est apprendre à vivre pour soi et pas uniquement pour les autres. Et c »est faire les choses aussi et avant tout pour soi car nous n’avons qu’une vie. Et cette vie, c’est la tienne. Or, il n’y a pas de secret : il faut penser à soi, au moins de temps en temps, pour être heureux. Alors n’hésite pas à le faire et prendre du temps dès que tu en ressens le besoin.

Et toi, sais-tu être bienveillant.e envers toi-même ? Comment fais-tu ?

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Au plaisir de te lire.

Sophie

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